lundi 30 novembre 2015

Des chiffres et des lettres

Nous reprenons cette semaine notre lecture du budget 2016 de l’EPIC « Les Contamines Tourisme ». Dans notre précédent article, nous nous étions arrêtés aux lignes concernant la navette et la confirmation de l’abandon de la gratuité. Mais il nous restait bien d’autres prévisions comptables à examiner.




Le budget total se monte à 2.737.000 euros. Côté dépenses, le poste le plus important vient des charges de personnel, soit 1.146.000 euros. Pour 2015, cette dépense représentait  576.000 euros. Le coût des salaires va donc doubler en une année. Sacrée augmentation !!! Interrogé sur cette explosion des charges de personnel, le directeur de l’EPIC explique que de nouvelles activités sont gérées par cette structure (agence postale communale, garderie à l’année, patinoire, …). De plus certains salaires étaient pris en charge directement par la commune, ce qui n’est plus le cas maintenant (personnel de la base de loisirs, garderie, domaine nordique,…). Ces explications sont effectivement recevables pour comprendre une part de cette hausse des charges de personnel, mais pour d’autres nous avons vraiment du mal à l’admettre : par exemple, les salaires pour les animations qui passent de 36.000 à 140.000 et les salaires de la Direction qui sont multipliés par 2.5.




Du côté des recettes, nous avons entendu le maire répéter à maintes reprises que « maintenant la subvention de la commune ne représente que 58% du budget total contre 100% auparavant ». Ce qui, bien sûr, est reporté sur le compte-rendu du dernier conseil pour montrer la grande capacité de gestion de l’équipe municipale. Il faudrait mieux parler de sa grande capacité à manipuler les chiffres !!! Il est vrai que dans ce budget 2016 de l’EPIC la subvention représente juste un peu plus de la moitié des recettes et qu’auparavant, pour  l’association « Office de tourisme » elle apportait la quasi-totalité des revenus. Mais jamais à 100 % d’ailleurs,  car cette association pouvait compter sur les cotisations des socio professionnels de la station.   





Mais quelles sont alors ces recettes qui sont apparues grâce au merveilleux travail de l’équipe municipale ? Voilà ce que l’on peut retrouver parmi les autres postes qui permettent de faire fonctionner l’EPIC :
  • Les recettes de la centrale de réservation 
  • Les ventes faites par l’OT et les recettes des animations 
  • Les ventes de tickets de tous les équipements touristiques communaux
  • La taxe de séjour
  • Les navettes (vente de tickets + participation de la SECMH)
  • Le petit train 
A part les recettes des navettes et du petit train, tous les autres postes existaient déjà. Sauf qu’elles étaient perçues directement par la commune ou par la SGAT et non pas comptabilisées dans le budget de l’OT comme tente de le faire croire l’équipe municipale. Donc, rien de neuf à signaler. La création de l’EPIC s’est accompagnée d’une refonte totale de la comptabilité des activités touristiques de la commune.  Il est donc impossible de comparer le financement actuel  de l’Office de Tourisme avec la situation précédente. Vouloir le faire, est une preuve de grande mauvaise foi.  Le changement vient simplement du fait que la commune reverse directement à l’EPIC  les recettes qu’elle conservait précédemment  (taxe de séjour, équipements communaux, …). Ce passage de 100% à 58% n’est aucunement le signe d’une meilleure gestion mais simplement la conséquence de la création de l’EPIC. Et dans les faits rien n’a changé : les recettes de  l’Office de Tourisme viennent toujours principalement de la commune. 



Et si on regarde attentivement, poste par poste, les lignes de ces recettes, on constate que les dirigeants font  preuve d’un optimisme impressionnant, voire inquiétant. Cet été, il nous avait été annoncé que les résultats de la centrale de réservation allaient progresser de 30% en 2 ans. Les chiffres actuels pour l’hiver qui commence, reflète une diminution de 2%. Partis comme ça, les + 15 % pour 2016 vont être difficiles à atteindre. Mais cela ne semble pas inquiéter le comité de direction de l’EPIC puisque les estimations des différents postes sont tous à la hausse. +50% pour la taxe de séjour, + 40% pour la base de loisirs, + 25% pour la garderie. A cela on peut ajouter les recettes de vente de tickets navettes estimées à 80.000 euros alors qu’il nous est expliqué qu’une bonne partie des usagers ne paiera pas grâce à la carte d’hôtes. Et quand on sait que ces ventes représentaient moins de 50.000 euros dans le passé, nous avons vraiment du mal à comprendre comment cette somme va pouvoir être atteinte un jour. Seule recette estimée à la baisse : celle de l’Espace animation qui passerait de 58.000 à 25.000 euros. Était-ce vraiment nécessaire de multiplier les tarifs par 3 pour arriver à la moitié des recettes ? Drôle de façon de gérer !!! 




Toutes ces prévisions à la hausse nous paraissent extrêmement périlleuses. On est loin d’une gestion de « bon père de famille » et plutôt proche d’une gestion hasardeuse qui vise à financer ses dépenses grâce à des résultats exceptionnels.  Quelle confiance dans l’avenir !!! Mais ce n’est pas si étonnant de la part d’une équipe municipale qui se revendique constamment comme étant meilleure que toutes les précédentes qui ne savaient pas comment gérer, qui prenaient toujours de mauvaises décisions. 

Il nous a aussi été expliqué que le Trésor Public validait les dépenses. A notre connaissance, il n’en est rien : le régisseur signe les chèques selon les mandats, mais n’est pas là pour juger de la bonne gestion du budget. Dans de grandes stations comme Méribel, les réveils ont été difficiles, voire catastrophiques suite à une gestion risquée du budget de l’Office de Tourisme. Les conseillers se disaient aussi que le Trésor Public les préservait de mauvaises surprises comme en témoigne la lecture des comptes rendus des conseils municipaux de cette commune.




Parmi les découvertes issues de ces chiffres, nous avons relevé celle concernant le « Petit train ». Quel petit train ? Pour aller où ? Interrogé sur ce sujet, Christophe Gernigon a répondu qu’il s’agissait d’un projet pour l’été 2016 pour transporter les personnes entre le centre du village et Notre-Dame de la Gorge. Nous ne comprenons pas l’intérêt de cette nouveauté étant donné que les navettes assurent déjà cette mission. Faut-il interpréter cela comme une future suppression des navettes pendant la saison estivale ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais nous craignons que ce petit train en soit le signe annonciateur. Le coût de la location de ce moyen de transport serait de 33.000 euros pour des recettes estimées à 45.000 euros. Faudra-t-il ajouter d’autres dépenses (personnel, énergie,..) Et pour atteindre les recettes escomptées de 45.000 euros, il faudrait une fréquentation journalière de 150 personnes payant  chacune 5 euros. Quelle utopie !!! Ce petit train touristique, comme il en existe dans toutes les villes touristiques, ne parait pas très indiqué à un village. Concrètement, nous avons du mal à voir comment cette idée pourra voir le jour.




Enfin, nous avons été étonnés de découvrir les recettes et dépenses prévues concernant la nouvelle patinoire. Nous avons entendu à de multiples reprises  le maire expliquer qu’il était intolérable que la commune finance sans cesse des activités ne dégageant pas de larges bénéfices. Cet argument a été utilisé pour justifier les augmentations faramineuses des tarifs de la garderie et de l’espace animation, la vente du camping,…. Quelle surprise de découvrir que le fonctionnement de la patinoire allait coûter 75.000 euros et rapporter, au mieux, 30.000 euros. Soit 45.000 euros de perte chaque année, sans compter le coût de construction de la patinoire. En voilà un bel investissement qui va rapporter de l’argent à la commune !!! Avec de telles décisions, il est vraiment très mal venu d’oser continuer de critiquer les politiques des prédécesseurs.  Chaque sujet abordé par le maire demande une adaptabilité de son auditoire pour entendre et croire ses explications. En effet, il faut être capable de comprendre que, ce qui est valable dans une situation, ne l’est plus du tout pour une autre, pourtant similaire…




Nous aurions pu nous attarder sur d’autres éléments de ce budget 2016 mais nous vous avons déjà abreuvés de très nombreux chiffres. Et nous n’avons même pas pu poser toutes nos questions en séance du conseil vu l’état de fureur dans lequel est entré le premier édile après quelques remarques de notre part. Et même si celui-ci a martelé à plusieurs reprises qu’à ce jour jamais un budget de l’OT n’a été exposé de manière aussi précise au public, de grandes questions restent en suspens. Que veulent dire les lignes : VTT 3V ? Label qualité meublés ? Elles ne sont pas accompagnées de chiffres, fort heureusement car aucune de ces appellations ne correspond à un produit contaminard…. Elles font plutôt écho aux pistes de VTT des 3 Vallées et à un label spécifique à ce même lieu…. 




Mais ce sont quelques mots prononcés lors de ce dernier conseil  municipal qui nous ont le plus marqués. A deux reprises, le directeur de l’EPIC a fait une réflexion peu commune pour un dirigeant d’un Office de Tourisme. Lors des discussions sur la réduction des circuits des navettes, nous avons enttendu de sa part qu’il était fort regrettable que ce soit « les impôts des contaminards qui payent pour les touristes ». Et d’ajouter quelques minutes plus tard pour justifier les nouveaux tarifs de la garderie, qu’il était « fort dommage que ce soit l’argent public qui paye les vacances des touristes ». Entendre cela dans une commune qui vit exclusivement du tourisme est une véritable aberration. Si les contaminards payent aujourd’hui des impôts c’est grâce à l’argent dépensé chaque année par les touristes qui font le choix de venir à la montagne, chez nous, malgré le coût élevé des sports d’hiver. De plus une large partie des impôts fonciers vient des très nombreux propriétaires de résidences secondaires. Il faut quand même remettre certaines choses à leur place. Comment peut-on  considérer les touristes comme des personnes qui viendraient se faire payer des vacances sur le dos des contaminards ? Surtout quand on nous explique que l’augmentation des tarifs de la garderie  est nécessaire pour financer son fonctionnement à l’année. A ce sujet, les premiers effets se font sentir : certains propriétaires déjà subissent des annulations de séjours à cause des tarifs excessifs de la garderie. 




Tout cela nous laisse pantois… On est loin de la politique de services offerts à la clientèle afin de faciliter ses séjours, lui apporter le meilleur rapport qualité/prix et ainsi la fidéliser. Mais un conseiller actuel avait annoncé : « il n’y a pas que le tourisme aux Contamines »…. Nous n’avions pas mesuré l’importance de cette phrase. En effet pour nous, le développement de notre village vient du tourisme et uniquement du tourisme. Des choix ont été faits dans le passé avec une volonté constante d’améliorer la satisfaction de la clientèle et d’augmenter la fréquentation.  Quand on fait la liste de toutes les décisions prises récemment,  il apparaît clairement que cette volonté a aujourd’hui disparu.

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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lundi 23 novembre 2015

Conseil municipal de rattrapage

Lors du Conseil municipal du 20 octobre,  deux points à l’ordre du jour avaient été reportés : la vente des parcelles où se situe le camping du Pontet et le vote de la subvention de l’EPIC, sur notre demande, en raison de l’absence totale d’information sur les comptes de cette structure. Nous avons retrouvé ces 2 points  au programme de ce conseil du mois de Novembre.



En nous installant à notre place habituelle, nous découvrons divers documents complémentaires à ceux que nous avons reçus par courrier. Il s’agit de décisions valant délibérations prises par le maire au début du mois d’octobre, l’une pour la vente du camping, l’autre au sujet de la boucherie. Est-ce une réponse à notre dernier article dans lequel nous regrettions de n’avoir aucune information sur le nouvel occupant de ce local communal ? En lisant ce document, nous apprenons que la SARL « Stock viande » a signé une convention avec la commune pour l’occupation du local commercial et des logements pour une période allant jusqu’au 30 avril 2016. Ces appartements servent au logement du personnel de cette société iséroise. Le loyer est de 2 200 euros par mois. Nous voilà donc informés. Bizarrement, ces décisions valant délibération n’apparaissent pas sur l‘ordre du jour de la réunion. Une petite entorse au règlement ? Un énième oubli ? Le maire nous affirme que ces 2 décisions sont inscrites. Où les a-t-il vues ? Il est à noter que depuis mars 2014, un nombre important de décisions valant délibération ont été prises par le maire et nul n’est sensé discuter ces choix. 

Pas de trace des décisions valant délibération sur l'ordre du jour détaillé


La séance commence avec les affaires foncières, à savoir la vente du camping municipal. Il s’agit d’approuver la désaffectation et le déclassement des parcelles concernées et dans un second temps de procéder à la vente du camping. Nous avons déjà exprimé notre désaccord à ce sujet et nous déplorons que ce bien communal soit sacrifié pour financer les projets de l’équipe municipale.

Autant ce vote a été rapide, autant le suivant a été sujet à débat. Le vote de la subvention pour l’EPIC Les Contamines Tourisme revient « en seconde lecture » mais nos questions sont toujours aussi nombreuses. La première concerne la façon dont le conseil municipal peut contrôler le fonctionnement de l’EPIC. La convention entre la commune et cette structure précise que le budget et le compte financier sont soumis à l’approbation du conseil municipal. A la lecture de ces mots, nous en avions déduit que nous devions nous prononcer sur ces éléments comptables. Il n’en est rien, ni en Octobre, ni en Novembre, nous devons nous contenter d’approuver la subvention.  A quoi sert une convention, si on n’applique pas ses articles ? Encore une opacité dans la gestion communale.




Fin octobre, nous avons reçu le détail du budget 2016 de l’EPIC. Son contenu est venu malheureusement confirmer l’information donnée lors de l’assemblée générale de l’association des meublés, les navettes gratuites, c’est terminé !!!


Christophe Gernigon directeur de l’EPIC a tenté d’expliquer cette décision. Il justifie ce changement par le fait que la commune n’a plus les moyens de financer le coût global des navettes. Il y a un moment où il faudra arrêter de justifier toutes les décisions par des raisons financières. Le budget de la commune est proche de ceux des années précédentes, le coût des navettes est constant. Ce changement est simplement un choix politique : d’autres dépenses ont été préférées à ce maintien de la gratuité. En 2010, juste avant la mise en place de ce service, les ventes de tickets représentaient une somme d’environ 50.000 euros. Le budget global de l’EPIC est de 2.737.000 euros. Sans commentaire.




Mais le Directeur de l’EPIC nous explique en même temps qu’une large partie des utilisateurs des navettes n’auront pas à payer, soit parce qu’ils s’acquittent d’une taxe foncière ou d’habitation aux Contamines, soit parce qu’ils bénéficieront des privilèges apportés par la carte d’hôtes. Dorénavant, les loueurs de meublés qui payent leur taxe de séjour pourront venir retirer une carte d’hôtes pour leurs clients. Par déduction, seuls les clients des propriétaires qui ne payent pas la taxe de séjour devront s’acquitter du paiement d’un ticket pour utiliser la navette. A l’heure actuelle, nous ignorons les tarifs qui seront mis en place mais nous espérons qu’ils ne seront pas indexés sur ceux de la garderie !!!  Mais vu que le budget de 2016 de l’EPIC indique que les ventes de tickets navettes doivent rapporter 80.000 euros, nous avons des inquiétudes sur la somme que devront payer les usagers.




Comme nous l’avons exprimé lors du conseil, ce système nous semble très complexe à mettre en place. Les loueurs de meublés devront passer à l’Office de Tourisme pour retirer des cartes nominatives pour leurs clients. Devront-ils le faire pour chaque semaine ? Comment feront ceux qui n’habitent pas aux Contamines ? Les personnes qui payent une taxe foncière ou d’habitation sont aussi exonérées. Chacun devra venir présenter son document d’imposition au personnel de l’Office de Tourisme, pour justifier de son bon droit. Et là, nous nous heurtons à un problème éthique important : montrer sa feuille d’imposition à du personnel d’une administration tenu au droit de réserve est une chose, mais l’exposer au guichet de l’Office de Tourisme à un personnel d’accueil en est une autre. Cela vaut-il la peine d’exhiber ces documents pour profiter d’une gratuité de transport de navettes?  



Un nouveau service de l'Office de Tourisme des Contamines ?

Et nous imaginons les problèmes pour les propriétaires de résidences secondaires. L’accès à la gratuité va-t-il concerner tous les membres d’une famille ? Les amis qui accompagnent les propriétaires ? Le risque est que les personnes qui utilisaient ce service reprennent leur voiture pour circuler dans le village. On nous a opposé qu’à Chamonix le système était le même. Nous n’avons rien trouvé, même d’approchant : en effet le bus interne à la ville de Chamonix, « le Mulet » est gratuit pour tous et le Chamonix bus est géré par la communauté de commune et implique, pour obtenir la gratuité, la possession de forfait de ski, ou de la Via’Cham …

Cet abandon de la gratuité des navettes est accompagné d’une réduction du circuit : les hameaux des Hoches  et de la Frasse ne seront plus desservis. "Pas assez d’utilisateurs" selon le maire qui se base sur des chiffres émanant d’une pseudo étude censée comptabiliser toutes les montées et descentes à chaque arrêt. Comment ces chiffres peuvent-ils être fiables ? Certains propriétaires de meublés de ces hameaux qui ont assuré à leurs locataires qu’un arrêt navette est à proximité vont être dans l’embarras et leurs clients largement pénalisés. De plus, ce raisonnement pose problème : pour faire des économies, va-t-on vers une réduction des services dans les hameaux peu habités ?  





Et comme d’habitude, lorsqu‘on tente de donner notre avis, les foudres du maire s’abattent inévitablement sur nous : il est impensable d’avoir une opinion différente ou même de tenter d’amorcer un échange d’idées. Tous les moyens sont bons, pour le premier édile, pour nous faire taire : «  c’est bien de poser des questions encore faut-il savoir lire un document » ou d’affabuler sur l’intégrité des conseillers. Face à ces comportements qui amusent fortement une partie du conseil municipal contaminard nous avons pris depuis longtemps le parti de ne pas relever les attaques répétées, ni d’essayer de nous justifier.

Cette décision concernant les navettes, qui est un important recul pour l’accueil des touristes et pour la préservation de l’environnement, n’est pas le seul sujet de préoccupation que nous avons suite à la lecture du budget 2016 de l’EPIC. Nous reviendrons en détail dans un prochain article sur les nombreuses remarques que nous souhaitons apporter face à tous ces chiffres.




Pour conclure cet article, nous souhaitons faire part de notre affliction en quittant ce conseil municipal du 17 novembre. Suite aux attentats de Paris qui ont ébranlé notre pays, nous pensions que la séance débuterait par quelques mots du maire, voire une minute de silence en hommage aux nombreuses victimes. Mais le conseil s’est déroulé comme si de rien n’était. Une seule allusion a été formulée pour justifier une éventuelle stagnation de la fréquentation de la station à cause de la situation géopolitique. A l’heure où la Marseillaise résonnait dans le monde entier pour soutenir notre pays, où la France pleurait ses morts, nous saluons l’initiative prise par une poignée de contaminards pour organiser ce mardi 17 à l'Espace Animation un moment de recueillement simple, sincère et nécessaire. 


A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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lundi 16 novembre 2015

Bonjour,

Le pays est en deuil suite aux attentats perpétrés à Paris. Nous ne souhaitons pas publier notre article : le cœur n'y est pas.

Nous nous retrouverons la semaine prochaine.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

lundi 9 novembre 2015

De surprises en surprises

Tout récemment, une habitante du village nous a interrogés au sujet des travaux en cours dans le bâtiment de la mairie. Elle souhaitait savoir combien de temps cela allait durer, et surtout à quoi ressembleraient les locaux de l’Office de Tourisme, de la mairie et de l’agence postale cet hiver. Face à ces nombreuses questions, nous n’avions pas la possibilité de lui répondre étant donné que nous ne possédions aucune information au sujet de ces transformations.



Pourtant, en questionnant des conseillers municipaux, cette personne aurait pu s’attendre à avoir des réponses. Théoriquement, les élus municipaux sont censés être informés de ce qui se passe dans leur commune. Ils prennent part aux décisions et peuvent renseigner les concitoyens, expliquer tel ou tel choix, annoncer des changements à venir,… Il y a la théorie, mais la pratique dans notre commune est très différente.  Nos rôles de conseillers sont réduits par l’équipe en place, à assister uniquement aux conseils municipaux mensuels. Nous découvrons au hasard des événements, les décisions du maire et de ses conseillers. Et depuis plusieurs mois, nous avons eu fréquemment droit à de belles surprises. En voici quelques-unes sur lesquelles nous avons souhaité revenir cette semaine.

Cet été, plusieurs affiches placardées dans la commune, en particulier devant l’Office de Tourisme annonçaient l’installation d’un ostéopathe dans le tout nouveau cabinet médical. En nous rendant sur place, nous avons constaté, qu’effectivement, ce local était ouvert et qu’un professionnel de la santé attendait des patients. Nous avons alors relu les comptes-rendus des précédents conseils municipaux : ce point n’avait jamais été évoqué ni annoncé. Le cabinet médical appartient à la commune. Pour pouvoir l’occuper, l’ostéopathe a dû signer un contrat pour l’utilisation de  ce local (durée, loyer, paiement des charges,…). Quel était le montant de ce loyer ? Nous l’ignorons. Le conseil municipal aurait du se prononcer sur cette question comme il le fait pour les tarifs de locations des autres biens communaux (appartements des saisonniers, salles de l’espace animation, …). Fin août, les portes se sont à nouveau fermées. Quand ouvriront-elles ? Au mois de décembre avec enfin un médecin ? L’ostéopathe venu cet été va-t-il faire son retour ? Dans quelles conditions ? Nous l'ignorons.




Un autre local municipal nous a réservé une surprise : il s’agit de la boucherie. Fin août, nous avons constaté le départ des bouchers installés depuis 2013. Il y a quelques semaines, nous avons découvert que les rideaux étaient remontés avec un étal à nouveau rempli. Cela nous a ravi parce nous craignions de voir disparaître ce commerce de proximité, mais cette ouverture surprise pose à nouveaux des questions. Qui est ce nouveau boucher ? Quel accord a-t-il signé avec la commune ? En tant que conseillers municipaux nous devrions avoir accès à ces informations. Devons-nous aller l’interroger directement pour le savoir ? « Bonjour, combien payez-vous chaque mois pour utiliser ce bâtiment ? ». Cela pourrait fortement l’étonner. Peut-être aurons-nous des informations à ce sujet lors d’un prochain conseil municipal ? L’essentiel est que ce nouveau commerçant trouve sa place dans notre village et puisse y rester le plus longtemps possible.




Revenons maintenant aux travaux qui se déroulent actuellement dans le bâtiment de la mairie. Un matin du mois d’octobre, nous devions passer en mairie. En arrivant à l’entrée habituelle nous avons constaté qu’un panneau barrait la porte donnant dans le couloir de la Poste. Aucune explication, aucune signalisation. Comment accéder aux services de la commune ? Même l’adjoint avec lequel nous avions rendez-vous était en perdition devant une autre porte ... On voit bien là l’absence d’’information au sein même des instances municipales !  En apercevant un employé communal devant la salle d’exposition des Amis de la Réserve, nous avons compris que l’accès était là. Et nous avons découvert l’escalier qui permet maintenant de se rendre à l’accueil de la mairie. Les plus âgés de notre village vont sans doute se rappeler l’escalier de l’ancienne école, puis  de l’appartement du receveur, mais pour beaucoup, ce passage est une découverte. Cette entrée est-elle temporaire ou définitive ? On se pose la question. 




D’autres aménagements des services de la mairie vont-ils suivre ? Il est vrai que maintenant l’accès à la salle du conseil municipal est devenu compliqué et va le rester puisque la programmation des travaux d’adaptation des locaux aux personnes handicapées est reporté d’un an ... Et, il y a de plus en plus de personnel à intégrer dans les bureaux. Quel est l’avenir de la salle des Amis de la Réserve ? Sa fermeture est annoncée pour la fin d’année, suite à la suppression de la subvention communale. On peut imaginer que l’équipe municipale va se dépêcher de la récupérer.  Pour quoi faire ? Pour le savoir, il faudrait que nous ayons accès aux plans du futur aménagement, ce qui, bien sûr, ne nous est pas autorisé.




Et du côté Office de Tourisme, il y a aussi du changement. Nous avons vu que tout a été cassé, y compris la cloison qui délimitait le couloir donnant accès à la Poste. L’espace est maintenant totalement ouvert entre les portes automatiques et l’escalier qui permettait de monter en mairie. Comment va être aménagé ce lieu d’accueil touristique ? Qui est l’architecte choisi ? Y a-t-il eu un appel d’offres pour les entreprises ? Combien vont coûter ces travaux ? Mystère. Les bureaux de la centrale de réservation ont été transférés dans l’ancienne poste. Comment vont se répartir les autres services ? On peut espérer que l’agence postale communale va gagner un peu de place. Aux dernières nouvelles, le bureau d’accueil et de vente du Ski Club a été supprimé. Il a dû se réfugier au Foyer de ski de fond….. Il ne nous reste plus qu’à attendre la mi-décembre pour découvrir le nouvel Office de Tourisme. Et nous espérons avoir une bonne surprise. Il faut juste croiser les doigts pour que ces travaux ne ressemblent pas à ceux du cabinet médical qui devaient se terminer le 15 décembre 2014 et qui ont duré une bonne partie de l’hiver 2015. Cette fois-ci, pas droit à l’erreur, il faut absolument que tout soit prêt le Samedi 19 Décembre, pour l’arrivée des touristes.


l'état d'avancement des travaux de l'Office de Tourisme

Nous déplorons que tous ces travaux soient réalisés sans aucune information auprès des habitants du village. Est-ce si compliqué de donner un minimum d’indications à l’abord des travaux ou sur le site internet de la mairie ? Devons-nous rappeler que l’argent public ainsi que les bâtiments et terrains communaux ne sont pas la propriété de l’équipe municipale mais bien celle de tous les citoyens ?

D’autres surprises surviennent régulièrement. La dernière date de quelques jours. En passant dans les locaux de la mairie, nous avons aperçu une nouvelle employée. Nous avons appris qu’il s’agissait de la personne embauchée comme cadre sur le poste d’urbaniste aux Services Techniques. (Voir notre article de la semaine dernière). Nous sommes ravis de voir que le poste soit maintenant pourvu. Mais il nous semble que l’ensemble des conseillers municipaux doivent être tenus informés des arrivées et départ de personnel. Au moins un mail pourrait nous être adressé pour nous annoncer que Mme … est arrivée ou que Mr … a quitté son poste. Mais non, on préfère sans doute nous laisser le découvrir par nous-mêmes comme par exemple le départ très récent du comptable Bernard Besson qui a quitté le navire. Encore une démission d’une toute nouvelle recrue arrivée au printemps 2015. Finalement, les postes à pourvoir à la commune des Contamines sont attrayants mais la réalité du terrain est tout autre et aboutie à un turn-over impressionnant.




Il apparaît qu’en terme de communication de la mairie vers ses concitoyens le mot d’ordre soit «  SURPRISE ! », malheureusement souvent pas très bonne ou de mauvais augure. Pour une équipe municipale qui se targuait d’être hyper communicante et qui promettait de l’information « en veux-tu, en voilà », nous restons bien mal renseignés. Nous constatons la disparition de toute communication « officielle ». Sans doute pour ne pas gâcher l’effet escompté. Et on peut parier que de nouvelles découvertes ne vont pas manquer. Parmi elles, celle concernant les navettes qui vont redevenir payantes risque bien de marquer l’hiver prochain. Cette annonce a été faite lors de la toute récente réunion de l’association des meublés. Il semblerait cet arrêt de la gratuité soit accompagné d’un système des plus alambiqués de cartes d’hôtes liées au paiement de la taxe de séjour. Mais nous n’avons pas toutes les informations sur ce dossier. Nous allons tâcher d’en savoir plus car nous nous doutons bien que ce sujet va soulever de très nombreuses questions.




A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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lundi 2 novembre 2015

Conseil d’octobre : l’EPIC, ça coince toujours

Nous revenons cette semaine sur le dernier conseil municipal. Nous avions évoqué lundi dernier,  les surprenantes et importantes augmentations de tarif pour l’Espace Animation et la garderie, mais il restait d’autres points à traiter.

La Balme

Ce dossier remonte à près d’un an, et concerne la situation du refuge où une partie des constructions a été réalisée sur du terrain communal.  (Voir nos articles « Le public reste, les élus sortent » du 24 Novembre 2014 et « Conseil de Mai : chapitre 2 » du 8 Juin 2015). Dans un premier temps, un bail avait été signé entre la commune et le propriétaire du refuge, celui-ci devant s’acquitter de la somme de 1 500 euros par mois. Puis au mois de Mai,  cet accord avait été remplacé par le rachat des terrains en question.  Mais depuis 6 mois, la commune a continué à percevoir les loyers sur ces terrains. Il semble tout à fait logique que le propriétaire de la Balme n’ai pas à payer une location  à partir du moment où il a acheté ces biens. Il faut aujourd’hui le rembourser pour ces 6 mois de loyers superflus. 




La situation du refuge de Balme, construit sur du terrain communal, est loin d’être la seule dans nos alpages. Le maire avait annoncé que d’autres dossiers de régularisation suivraient. A ce jour, nous n’en avons pas entendu parler. Le processus ayant été lancé pour un cas, les autres devraient aussi être réglés dans les mêmes conditions, pour respecter l’équité entre les personnes concernées. Et rappelons que cette vente servait à boucler le budget de notre commune comme celle du camping et celle abandonnée de la ZAC du Plane, des transactions justifiées par le refus catégorique du maire d’avoir recours à l’emprunt pour financer ses projets.

Projet Educatif Territorial

Depuis la rentrée scolaire 2014, la commune est chargée d’organiser les activités périscolaires le matin, à midi et le soir. Afin de pouvoir recevoir des aides financières de l’Etat (50 euros par élève et par an) et de la CAF (56 euros par élève et par an),  un Projet EDucatif Territorial (PEDT) doit être mis en place. Cela passe par la création d’un comité de pilotage regroupant des élus, des enseignants, des parents d’élèves et l'inspecteur d’académie de l’Education Nationale. Il s’agit aussi de fixer toute l’organisation de ces activités (horaires, règlement, responsabilités, financement, objectifs éducatifs,…). Un rapport annuel sera produit par la commune pour informer sur le fonctionnement de ce service.




Pass scolaire forfait de ski

L’opération « Pass scolaire » est relancée pour la saison 2015/2016. Elle donne aux jeunes scolarisés de moins de 18 ans, l’accès à tous les domaines skiables du Pays du Mont-Blanc. Les communes, les remontées mécaniques et la communauté de Communes prennent en charge une partie du coût de ce forfait, la somme restant à payer par les familles s’élève à 96 euros. Et excellente nouvelle : le Pass scolaire devient annuel, les jeunes pourront aussi utiliser les remontées mécaniques pendant la saison d’été.




Mur d’escalade de l'UCPA

Une convention va être signée entre la mairie et l’UCPA concernant le mur d’escalade situé dans les locaux du centre de vacances. Ce document précise qu’en contrepartie d’une subvention de 15 000 euros, les habitants des Contamines et les vacanciers pourront avoir accès à ce mur d’escalade. Il faut noter que l’EPIC donnera aussi une subvention à l’UCPA (7000 euros) : soit 22 000 euros pour la commune.Cet équipement sera accessible tous les jours, sauf le samedi, de 17h à 22h de juin à septembre et de 15h à 17h puis de 19h à 22h pendant la saison d’hiver. 

Au moment du vote de ce point, Bernard Chevallier a indiqué qu’un accord similaire avait été passé entre la commune et l’UCPA au moment de la reconstruction du centre dans les années 90. La commune avait participé au financement du mur d’escalade. L’accès à cette installation n’avait ensuite pas été mis en place. Nous ignorons ce qui s’était passé à l’époque mais il faudrait sans doute ressortir les archives de la mairie pour savoir ce qui avait été convenu. 




Sur le principe, cette possibilité d’utiliser le mur d’escalade de l’UCPA est une bonne chose notamment pour les jeunes du village. Nous espérons que les enfants de l’école pourront y avoir accès facilement, les cours d’escalade en extérieur étant souvent perturbés par les conditions climatiques. Mais, cette convention est signée pour 5 ans. Que se passera-t-il à son terme ? Faudra-t-il que la commune subventionne à nouveau l’UCPA pour pouvoir continuer à utiliser le mur ?

Travaux Route Départementale

Les personnes qui ont l’occasion de passer à pied à côté du cimetière ont dû remarquer que le trottoir côté Bonnant est en très mauvais état. Cela vient du fait que le talus en aval a tendance à s’affaisser et a besoin d’être renforcé. Des travaux importants vont être entrepris par le Département de la Haute -Savoie, responsable de la gestion des routes départementales. Ils comprendront la suppression du trottoir côté Bonnant, le transfert du cheminement côté cimetière, la construction d’un mur d’enrochement pour maintenir le talus, la pose d’une glissière de sécurité et la réparation de la chaussée. Le coût de cette opération sera de 182 000 euros dont seulement 22 750 euros à la charge de la commune. Nous ne savons pas quand ces travaux seront réalisés. Rapidement, nous l’espérons parce que ce dossier a été lancé bien avant 2014. Nous sommes satisfaits de cette annonce. Heureusement que le Département se charge d’améliorer la mobilité douce dans notre commune. Cela est loin d’être une priorité de l’équipe municipale : pour preuve, l’abandon des travaux de trottoirs depuis 2014.




Personnel communal

Le conseil municipal doit à nouveau se prononcer sur le poste de Directeur des Services Techniques (DST). En juillet, en vue du remplacement de Christophe Schneider,  le poste avait été adapté, avant la clôture des candidatures, pour correspondre à un candidat qui semblait faire l’affaire. Cela n’a pas abouti puisque le poste est encore vacant. Maintenant, ce n’est plus une personne qui va être recrutée mais deux. En effet  l’emploi va être scindé avec d’un côté un technicien ayant en charge la responsabilité des Services Techniques et d’un autre côté un urbaniste requérant les compétences d’un ingénieur. Il y aura beaucoup de cadres au sein de la mairie pour gérer une commune de 1 200 habitants… Nous espérons que ces nouveaux postes vont maintenant être rapidement pourvus puisqu’il faut noter que depuis mars 2014, notre commune a le plus souvent été gérée sans Directeur des Services Technique, avec les  larges inconvénients que cela implique. 

Bernard Chevallier a profité de ce point pour demander que soit fourni aux élus un organigramme du personnel de la mairie et de l’EPIC. Il est vrai que suite aux changements fréquents intervenus cette année, nous avons du mal à identifier qui fait quoi dans les services. Entre les nouvelles embauches, les démissions forcées ou non, les nouvelles recrues qui ne sont pas restées, les futures démissions annoncées, le personnel communal ne semble pas prêt à trouver un cadre de travail serein ... A ce jour, nous n’avons pas reçu cet organigramme…


Il ne reste plus qu'à remplir les cases


Deux autres points étaient à l’ordre du jour mais ils ont été reportés. Le premier concernait la vente du camping mais au moment d’aborder ce point, le maire a annoncé qu’il fallait attendre. Légalement, ce report aurait dû être annoncé à l’ouverture de séance. Selon le maire, il reste des points à finaliser. A suivre donc…

La subvention de l’EPIC

Enfin nous devions nous prononcer sur le vote de la subvention de l’EPIC « Contamines Tourisme » pour l’année 2016. Le seul élément d’information dont nous disposons est que cette subvention s’élève à 1 590 000 euros. Un peu juste pour pouvoir nous faire une opinion. Quand il s’agit d’attribuer une subvention à une association du village celle-ci doit fournir son bilan de l’année passée, son budget pour l’année suivante, des relevés de comptes. Mais pour l’EPIC, rien ne nous est communiqué. Logiquement, une subvention est allouée en fonction des résultats et des projets à venir. Encore faut-il les connaitre !!! De plus les statuts de l’EPIC prévoient que le budget et le compte financier soient soumis à l’approbation du conseil municipal. Le comble est que nous avons dû le rappeler au maire en relisant la convention signée par la commune en début d’année. Celle-ci précise en plus que la Direction de l’EPIC doit présenter un rapport d’activité de l’année écoulée avec des indicateurs d’activité, de qualité et de performance. Pas de trace de ce rapport non plus. 




Dans les autres communes où l’Office de Tourisme est un EPIC, le vote de la subvention annuelle se fait au même moment que l’approbation des comptes de cette structure.  Une organisation qui nous semble tout à fait logique et qui permet que tout soit clair et précis. La procédure doit être identique dans notre commune.  L’EPIC « Contamines Tourisme » existe aujourd’hui et son fonctionnement doit suivre dans les règles.  Dans ces conditions, nous avons demandé que ce point soit reporté à une séance ultérieure et que les documents prévus nous soient communiqués. Cela a été accepté mais il a fallu que le Directeur Général des Services aille rechercher la convention et relise le paragraphe en question. Le même que nous avions lu quelques minutes auparavant. Étonnement pendant que nous lisions à l’assemblée ce chapitre de la convention, un tollé de protestations s’est élevé du côté des élus de la majorité. Pourtant lors de la relecture du même document par le DGS, toute l’équipe a semblé comprendre les mots. Bizarre, bizarre …. 




Durant ce conseil, on nous a reproché de « toujours voter contre tout ce qui touche à l’EPIC ». On nous a même dit qu’en moins d’un an de fonctionnement "ils avaient obtenu de meilleurs résultats que les autres en 6". Nous nous sommes opposés à la création de cet EPIC, notre position ne va pas changer. Une des raisons est qu'une association « Office de Tourisme » est responsable pénalement de sa situation financière. Dans le cas d'un EPIC, la commune est obligée, en cas d'une mauvaise gestion, d'allouer une subvention supplémentaire pour combler le déficit et  ainsi d'éponger les dettes afin d’assurer la pérennité de cette structure. Enfin, depuis la création de l'EPIC, hormis un nombre impressionnant d’emplois et des belles paroles, on n’a pas vu grand chose….




Lors du prochain conseil municipal nous devrions pouvoir nous prononcer sur cette subvention en toute connaissance de cause. Et bien-sûr, nous ne manquerons de vous en reparler.

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

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