lundi 30 mai 2016

Une journaliste délocalisée

Les nombreux lecteurs du Dauphiné Libéré ont dû remarquer que les articles de ce journal à propos de notre village se font de plus en plus rares, voir inexistants. Lorsqu'on consulte sur le site internet de ce quotidien, la page consacrée aux Contamines-Montjoie, la dernière publication date du 13 avril : quelques lignes sur le bilan de la saison nordique. On sait bien que le mois de Mai n’est pas riche en événements mais d’habitude, on peut lire chaque semaine quelques faits d’actualité : un compte-rendu de conseil municipal par-ici, une nouveauté à l’école par-là ou une action d’une association,… il y a toujours quelque chose à raconter aux Contamines. Ce mois-ci, on aurait pu communiquer sur le week-end du groupe folklorique recevant un groupe des Vosges ou lire quelques lignes sur les « anciens de Nouvelles-Calédonie » qui ont animé la cérémonie du 8 Mai et pas seulement avoir la photo du maire avec son écharpe à l’envers…


le 30 mai : page "Les Contamines-Montjoie" du site du DL 


Les plus observateurs auront remarqué que les articles parus ne sont plus signés par Monique Marchand-Arvier, la journaliste du Dauphiné Libéré qui est, depuis de nombreuses années, la correspondante pour notre commune. Nous l’avons rencontrée récemment et l’avons interrogée sur ce récent changement. Elle nous a appris que son supérieur hiérarchique lui avait clairement dit qu’il était « préférable qu’elle ne travaille plus aux Contamines ». Déjà pour l’étoile d’Or organisée en mars par l’ESF, elle n’avait pas compris pourquoi elle n’avait pas été chargée de couvrir cette épreuve sportive et pourquoi une collègue avait été envoyée à sa place. Depuis quelques semaines, elle traite l’actualité de la commune de Saint-Gervais. Pourquoi ce changement ? Serait-elle devenue persona non grata dans notre village ?

En mars, nous avons lu dans le Dauphiné Libéré, avec photo à l’appui, qu’un accord avait été signé entre ce journal et l’Office de Tourisme des Contamines avec une commande importante de publicités pour notre station dans ce quotidien tout au long de l’année. 




Les relations entre cette correspondante du Dauphiné et le maire des Contamines se sont détériorées au fil des mois. Au début de ce mandat, elle était prévenue des réunions du conseil municipal et des autres événements organisés par la mairie ou l’Office de Tourisme. Mais rapidement, elle n’y a plus été conviée et devait chercher par elle-même les jours et heures de ces manifestations. Pratique pour une journaliste censée couvrir l’actualité.  Elle s’est même fait refouler lors d’une soirée dans les locaux de l’Office de Tourisme où elle représentait son supérieur indisponible. 

Pourquoi ne voulait-on pas qu’elle relate dans le journal les divers événements de notre village ?  Voulait-on éviter toute publicité sur les réunions du conseil qui sont souvent scabreuses et se transforment régulièrement en histoires rocambolesques au grand désespoir de nos concitoyens ? Faut-il que personne ne sache les méthodes utilisées par le maire et ses conseillers pour faire taire l’opposition ? Pour organiser des réunions en huis-clos totalement illégales et ensuite répandre des rumeurs qui travestissent la réalité des faits ? 




Pourtant, quand on relit les articles de Monique Marchand-Arvier, à aucun moment elle ne prend partie contre l’équipe municipale. Elle se contente juste de relater les faits tels qu’ils se sont passés. Il faut même avouer que nous trouvions parfois que ces comptes-rendus étaient très timorés par rapport à la réalité. Son statut de journaliste travaillant pour un quotidien local,  lui impose de peser ses mots et de ne pas prendre position. Mais peut-être que le simple fait de décrire ces réunions déplaisait au premier magistrat ?  Des titres comme « Un budget 2015 ambitieux et un peu mystérieux » ou «  Vague de démissions à la mairie » ou « Une fête de Notre-Dame de la Gorge perturbée par la pluie et des protestations » n’étaient-ils pas au goût du maire ?


Exemple d'article de M M A

Autre épisode : avant l’hiver, lors d’une réunion à l’espace animation, au moment des questions du public, Monique Marchand Arvier a demandé des précisions au sujet des navettes qui ne desservaient plus certains hameaux. Habitante de Tresse, elle était directement concernée par ce problème. Il semble que sa question n’ait pas été appréciée autant par le maire que par le directeur de l’Epic qui se sont plaints au journal de cette prise de parole. D’après eux, elle aurait dû préciser qu’elle parlait en tant qu’habitante du village et non pas en tant que correspondante du Dauphiné Libéré. On est bien pointilleux à la tête de la mairie quand il s’agit de dénoncer des détails !!! Est-ce que cette intervention est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase ? 




Les journaux locaux ne font pas de politique. Ils ne sont ni de gauche, ni de droite et ne commentent pas les prises de position des élus locaux. Ils se contentent de relater les faits avec impartialité. Mais la situation économique de cette presse est particulière. Ses ressources viennent en grande partie des publicités publiées chaque jour. Les Offices de Tourisme des différentes stations alentours financent de nombreuses publicités et font partie des bons clients qu’il faut ménager. Là où cela se complique, c’est quand ces structures sont sous la main mise des mairies. Vues les difficultés économiques, les clients sont précieux, il vaut mieux ne pas les perdre.  

La presse n’est pas la seule dans ce cas, nous en avons eu l’amère expérience. Nous avions contacté un journaliste de Radio Mont Blanc au moment du navrant dossier des permis de construire à Notre-Dame de la Gorge. Celui-ci semblait très intéressé par le sujet mais il devait en parler à sa direction. Nous n’avons jamais eu de nouvelles de sa part. Les stations du Pays du Mont-Blanc communiquent beaucoup au travers de cette radio locale...




Notre commune va-t-elle continuer à être absente des colonnes du Dauphiné ? Un nouveau journaliste va-t-il venir couvrir l’actualité contaminarde ? Comment sera-t-il choisi ? Faudra-il qu’il passe un entretien avec le maire ou qu’il fasse relire tous ses articles par le directeur de l’Epic. D'ailleurs, celui-ci semble être prêt à assurer l’intérim. Nous avons été surpris de voir qu’à la récente cérémonie du 8 Mai, c’est lui qui était chargé de prendre les photos puisqu’aucun journaliste n’était présent. Peut-être, Christophe Gernigon s’est-il aussi chargé d’écrire l’article lui-même ? 

Voilà peut-être la solution pour être certains que tous les articles publiés conviennent aux autorités locales : se passer de journaliste et rédiger directement les diverses publications. Ainsi les informations seront rédigées avec partialité dans le sens voulu, sans aucun risque d’écorner les images et feront croire que tout va bien. Comme ça, le maire qui ne veut pas que soient relatés les faits tels qu’ils se sont passés, pourra comme au temps de l’URSS transformer la vérité et faire passer sa propagande. Finis les articles qui racontent que les conseils municipaux ont été agités, que l’opposition a protesté contre une décision ou qu’un nouveau membre du personnel communal a démissionné. 

Dans ces conditions, on peut facilement imaginer les futurs articles consacrés au conseil municipaux  : « Ce mardi soir, c’est dans une ambiance conviviale que s’est réuni le conseil municipal des Contamines. Le maire, en grande forme, a débuté la séance en donnant la parole aux nombreuses personnes présentes. Plusieurs ont tenu à remercier l’équipe municipale pour toutes ses décisions. Les délibérations ont débuté par l’approbation du fabuleux projet sur le centre du village. Le maire a interrogé chacun des conseillers pour qu’ils puissent exprimer son opinion sur ce dossier.  Il a également écouté avec grand intérêt les remarques des membres de l’opposition. Le directeur de l’Office de Tourisme a présenté les très bons résultats de l’hiver dernier et les perspectives exceptionnelles pour l’été prochain. Grâce à l’action efficace de l’équipe municipale, notre station devient une destination phare des stations de montagne. Quelle chance ont les Contaminards d’avoir dans leur commune, des personnes si compétentes !!! La séance s’est conclue par une ovation du public enthousiaste. »  Est-ce cela que l'on attend d’une presse locale ? Ces lignes peuvent paraître excessives mais le dernier article sur l’Office de Tourisme intitulé « L’office de Tourisme se félicite de sa saison d’hiver » est dans cette mouvance.




Suite au sondage en ligne au sujet de l’éventuel rapprochement entre les communes du Val Montjoie, le maire des Contamines avait comparé Jean-Marc Peillex à Vladimir Poutine. On ne parle que de ce que l’on connait bien : la désinformation est un fléau imposé dans tous les régimes totalitaires.


A noter : ce mardi 31 Mai, réunion du conseil municipal à 20h.


A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

Vous pouvez partager ce lien avec vos familles, vos proches, vos amis, vos voisins,...

Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com

lundi 23 mai 2016

Hameaux oubliés

La semaine dernière, nous avons décidé de publier le texte écrit par un « administré révolté de la Berfière ». Il nous a semblé que ces quelques mots reflétaient un sentiment partagé par de nombreux habitants des Contamines, permanents ou irréguliers.




Depuis 2014, l’amélioration des conditions de vie dans l’ensemble de la commune est loin d’être une priorité de l’équipe municipale. On peut réellement se demander si ce sujet fait partie des réflexions du maire et de ses conseillers. Pendant ces 2 années de mandat, l'ensemble des dépenses ont été faites au bénéfice exclusif des bureaux de l'Office de Tourisme, du cabinet médical, de la patinoire et du parc des loisirs. En dehors de ça, difficile de trouver un changement ou une amélioration.

Pourtant la commune des Contamines ne se résume pas à ces 4 endroits, loin de là, et chacun des 21 hameaux a besoin d’être entretenu sans cesse. Chaque année, il est indispensable de veiller au bon état des routes, des ponts, de l’éclairages public, des abris propreté,… Et régulièrement, des investissements doivent être réalisés pour réparer, restaurer et sécuriser. C’est dans cette optique que chacun contribue financièrement, via les impôts à toutes ces dépenses. La mission première d’une commune est d’utiliser ses ressources pour entretenir son patrimoine. Et les besoins ne manquent pas : en plus de l’enfouissement des lignes électriques qui restent à réaliser dans quelques hameaux, on peut citer l’état lamentable de la route de la Frasse, l’absence de trottoirs aux abords de l’école, les dangers pour les piétons au pont des Loyers … sans parler du toit de l’église du centre et du presbytère. 




L’équité entre les habitants doit être respectée. Pour que chacun se sente reconnu et considéré, il est nécessaire que tous les hameaux soient traités de la même manière. Tout ne peut pas être réalisé partout et en même temps mais des chantiers doivent régulièrement être entrepris dans chaque hameau. On peut facilement comprendre l’exaspération d’un habitant qui voit apparaître un bel abri propreté à l’autre bout de la commune, la route refaite entièrement dans un autre coin, les canalisations remplacées dans le hameau voisin sans que jamais rien ne soit fait dans son secteur. 

Le rôle des élus, quand ils décident de tel ou tel investissement, est de tenir compte, bien sûr du degré d’urgence des réalisations mais aussi, quand cela est possible, d’assurer cette répartition des chantiers. Et si telle ou telle réalisation ne peut pas être faite dans un bref délai, la moindre des choses est de tenir informées les personnes que le problème a été signalé, étudié voire budgété et de dire quand cela pourra être effectué, même si cela se compte en années.

Dans le passé, des réunions de hameaux étaient organisées pour permettre la rencontre entre les habitants et les élus, et faire passer tous les messages, les attentes, les problèmes rencontrés par les uns et les autres. Grâce à ces échanges, des explications pouvaient être données sur des points précis et bien souvent, si les problèmes n’étaient pas résolus immédiatement, toutes ces informations donnaient aux habitants le sentiment réel de faire partie de la commune et d’être entendus.




Evidemment, ces réunions de hameaux n’existent plus, mais ce n’est pas là le plus grave. On pourrait dire « tant pis pour la suppression de ces rencontres, tant que les dossiers avancent et que les travaux sont programmés ». Mais toutes ces dépenses d’amélioration dans les hameaux sont stoppées. L’avantage, c’est que tel ou tel ne peut plus être jaloux des travaux réalisés ailleurs, vu qu’il n’y en a nulle part, mais celui qui attend depuis des années que les lignes électriques à proximité de son domicile soient enfouies et qui voit que rien ne bouge à côté, se dit qu’il risque d’attendre bien longtemps.




Aussi, pour cet administré de la Berfière révolté et ses voisins, nous craignons que la situation ne change pas de sitôt. Dans le budget qui vient d’être voté, rien n’a été prévu pour des travaux sur de lignes électriques que ce soit à la Berfière ou ailleurs. Et cela risque d’être exactement la même chose pour les années qui viennent. Ses « dépenses d’embellissement » comme les appelle le maire sont écartées par l’équipe municipale. Elles sont même considérées comme des dépenses inutiles : de l’argent jeté par les fenêtres. Comment peut-on ricaner en disant que l’enfouissement des lignes électriques n’est « que pour faire beau » ? Nous sommes affligés devant tant de négligences de la part de ce conseil dont le slogan de campagne était « avec tous et pour tous ».




Cela nous désole car tous ces travaux effectués dans le passé par les différentes municipalités ont été très bénéfiques, mettant fin aux coupures d’électricité et améliorant largement le cadre de vie. Quasiment tous les hameaux ont été concernés et il n’en reste plus qu’une poignée comme la Berfière où les habitants attendent que, de l’autre côté du Bonnant, on pense un peu à eux, et pas seulement au moment de percevoir les impôts locaux.


Les derniers travaux de ce type ont été faits au Molliex pendant le mandat précédent. Le remboursement de l’emprunt qui a permis de les financer est en cours. Et à chaque fois que cette dette est évoquée, le maire ne manque pas d’ajouter des remarques sur ces « dépenses dont on pourrait se passer » et que « la commune n’a plus les moyens de financer ». Il est absolument révoltant de voir des hameaux complètement abandonnés pour de mauvaises raisons : quand on a plus de 130 000 euros à donner à des cabinets d’avocats, on a l’argent suffisant pour enfouir des lignes électriques partout sur le territoire communal ! Ou est-ce trop difficile de penser habitants, bien-être et vie quotidienne ?




La Berfière, joli hameau typique que certains élus ne connaissent probablement pas… Sinon, ils s’en préoccuperaient avec l’entrain mis pour construire une patinoire provisoire dont le coût estimé à 255 000 euros est tout aussi provisoire. Mais sans doute est-ce plus facile de dire Loyers que Berfière …

Un autre point soulevé par cet administré de la Berfière est la suppression du ramassage des ordures ménagères dans ce hameau. Effectivement, les containers qui se trouvaient au croisement de la route du Plan du Moulin et de celle qui dessert le haut de la Berfière ont été enlevés. Les plus proches sont maintenant soit à la Chovettaz, soit au Nivorin. D'où vient cette décision ? De la communauté de commune qui gère ce ramassage ou de la commune ? Et pour quelle raison ? Les habitants du hameau ont reçus une information à ce sujet la semaine précédant l’enlèvement des containers. Désormais, ils doivent mettre leurs sacs poubelles dans le coffre de leur voiture et chercher un abri propreté à proximité. 




Et pour ceux qui n’ont pas de voiture ? «  Ils n’ont qu’à se débrouiller » a-t-on dû penser là où s’est prise cette décision. D'autres ont peut-être imaginé « Ils n’ont qu’à prendre la navette avec leur sac poubelle !!! » Vu la faible fréquence de passage des navettes durant les saisons dans cette partie de la commune, ces personnes devront trouver une autre solution puisque aucune ne leur sera proposée.

Le travail de la municipalité est de faciliter le quotidien de ses administrés. La prise en charge de la sécurité, de l’arrivée des énergies, de l’évacuation des déchets …etc.…  sont autant de compétences qui relèvent de la commune. Et c’est aussi à la mairie de pallier aux déficiences de la communauté de communes à qui a été déléguée hâtivement certaines de ces compétences. Délégation de compétences ne veut pas dire abandon : la « com-com » coûte cher et le minimum pour la mairie qui surveille de manière si drastique tous ces délégataires (SECMH, tennis, …) , serait d’être très vigilante sur le travail effectué par cette entité.  




Les compétences déléguées à la communauté de communes, telles que le ramassage des déchets doivent être sous vigilance de la mairie. Celle-ci délègue un travail, mais doit rester attentive sur les méthodes utilisées et doit veiller à ces administrés. Mais à la mairie des Contamines, on ne réagit pas à ces manquements. Il en va de même avec le réseau d’eau : le maire et ses adjoints s’esclaffent aux réunions de conseils municipaux que « le réseau est dans un état déplorable : quand on répare d’un côté, ça pète de l’autre ». Malheureusement, force est de constater que les employés communaux ne sont jamais sur le chantier du réseau d’eau. Ils sont largement occupés à travailler ailleurs comme actuellement sur le chalet du parc qui,soit dit en passant, n’a pas bénéficié d’affichage de permis de construire… Étonnant pourrait-on dire pour un bâtiment recevant du public. 

On voit bien que chaque sujet abordé entraîne une multitude de manquements de la mairie qui sont une conséquence directe de l’absence de politique pour le village. Celle-ci semble se résumer à l’organisation d’événements festifs de grande ampleur : une bonne idée en soi, à condition de ne pas vouloir transformer les Contamines en un Ibiza des montagnes, et surtout que l'argent des contribuables serve à l'entretien du village pour le bénéfice de l'ensemble des hameaux...

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

Vous pouvez partager ce lien avec vos familles, vos proches, vos amis, vos voisins,...
Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com

lundi 16 mai 2016

Un administré de la Berfière révolté

Le mois dernier, nous avons trouvé dans notre boite aux lettres une enveloppe contenant le texte d’un administré des Contamines. Cette personne nous a demandé de publier son message dans notre blog. Le voici :



La berfière, hameau de la « roua dè lé »
Un nom de lieu peu courant et difficile à expliquer
Disait Hubert Bessat, de ce site de torrents environné
Est-ce pour cette raison qu’il est devenu défavorisé ?

Aux Contamines, il y a les privilégiés
A la Berfière, il y a les désavantagés…
Ici, les poteaux et les fils électriques entrecroisés
Pannes, rafistolages, de quoi se décourager…



Une semaine sans internet en janvier
A l’ère du numérique, impossible de se connecter
La panne, au poteau, un fil coupé
Pas de nacelle avant 6 jours pour réparer

Et le déplacement à nous de le régler…
En mars, dix heures sans électricité : un fil coupé
Surtension, appareils endommagés.
Encore des frais inopinés…



En avril les bacs des déchets supprimés
A la Chovettaz il faudra aller, la voiture utiliser,
La pollution encore contribuer
La route n’est pas sécurisée, ni éclairée

Si seulement nous pouvions encore rêver
Pour nous les impôts locaux ….      Oubliés
La taxe des ordures ménagères …      Annulée
Mais non, nous sommes en train de nous demander
Ce qui va encore être décidé pour nous persécuter ….

                                                                 Un administré révolté.



A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


Vous pouvez partager ce lien avec vos familles, vos proches, vos amis, vos voisins,...
Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com


lundi 9 mai 2016

Tout beau, tout neuf … mais tout vide

Cet hiver encore, notre village a dû se passer de la présence d’un médecin traumatologue. Les ambulances ont continué de descendre les blessés jusqu'à Saint-Gervais où les cabinets médicaux ont dû être engorgés plus d’une fois. Pourtant, en décembre dernier, nous avions cru que ce problème était définitivement résolu. Le 18 décembre, le nouveau cabinet médical était inauguré en grande pompe et la plaque d’un médecin traumatologue était fixée à l’entrée du  local.



Mais à peine après quelques heures d’ouverture, patatras !!! Changement de programme : une affiche est collée à la porte pour signaler que « le cabinet est momentanément fermé ». Cinq mois plus tard, la situation est la même. L’adverbe utilisé sur cette affiche a été bien mal choisi. Selon le dictionnaire, ce mot exprime un espace de temps qui ne dure qu'un bref instant, exemple : « J'ai momentanément changé de chaîne, pendant les publicités. ». Plusieurs personnes qui ont lu ce texte ont dû penser que le médecin s’était absenté quelques minutes et qu’il allait revenir très vite. Certaines ont patienté devant la porte close et sont revenues plusieurs fois…. Il faut dire que les indications données à l’Office du Tourisme les dirigeaient pendant les vacances de Noël vers ce cabinet et ce médecin. Malheureusement, ce « momentanément »  s'est éternisé…



Que s’est-il donc produit pour que le docteur Guihot ferme son cabinet quelques heures à peine après son ouverture et que pendant tout l’hiver, celui-ci soit resté désespérément clos ? Et pourquoi ce silence de la part de l’équipe municipale, cette absence d’explication ? Une fois de plus, nous sommes allés chercher les informations par nous-même pour tenter de comprendre cet imbroglio. Pour qu’un médecin puisse démarrer son activité, il doit obtenir une autorisation du Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins.  Il semblerait que cette démarche administrative ne soit pas allée au terme escompté et que le Conseil de l’Ordre ait refusé que le docteur Guihot démarre son activité. Pour quelles raisons ? Que s’est il passé pour que cette autorité rejette la demande du docteur ?  Il faut avoir eu maille à partir avec cet organisme pour être laissé ainsi sur la touche. Faut-il en déduire que des infractions au règlement du conseil de l’ordre ont été constatées ?  Le fait de commencer à exercer la médecine sans cette accréditation est–elle suffisante pour essuyer un refus à l’inscription au tableau de l’ordre ? Ou les problèmes étaient-ils plus anciens et plus sérieux ? Les courriers du maire à cet organisme pour tenter d’infléchir la décision sont restés lettre morte. Eh oui, certaines institutions sont sérieuses et vraiment indépendantes !   Pourtant, ce médecin apparaît maintenant comme étant inscrit et en activité aux Contamines. Que faut-il en déduire ? Pourquoi n'exerce-t-il donc pas alors ?



Nous avions été surpris par les honoraires pratiqués par ce docteur en médecine: « honoraires non conventionnés ». Dans ce cas-là, le prix des consultations peut grimper facilement et s’éloigner du montant de base de 23 euros. De plus la Sécurité Sociale ne rembourse que 3.7 euros. Comment peut-on permettre de laisser un médecin pratiquer ces honoraires libres quand on sait que les nombreux patients n’auront pas le choix du praticien ? Ces tarifs doivent être consensuels surtout quand une commune investit dans un cabinet médical. Mais il apparaît que le bien être des citoyens, futurs patients, ne soit vraiment pas entré en ligne de compte dans la stratégie de recrutement du médecin.



Mais la question qui nous préoccupe aujourd'hui n’est pas de connaitre la situation précise de ce docteur vis-à-vis du Conseil de l’Ordre et de la Sécurité Sociale, mais plutôt de savoir si celui-ci va reprendre un jour son activité aux Contamines. A ce jour, sa plaque est toujours en place sur la porte du cabinet médical, laissant penser qu’il ne s’est absenté que « momentanément » et qu’il va bien finir par revenir. 

Peut-être sommes-nous les seuls à le penser ? La semaine dernière, une nouvelle annonce est parue sur les sites spécialisés : « La commune des Contamines-Montjoie recherche un médecin traumatologue ». Il semble donc que la très courte page concernant le docteur Guihot soit définitivement tournée et que nous ne le reverrons pas dans notre village. Nous voilà donc revenu au point de départ et la quête d’un médecin acceptant de venir travailler aux Contamines est repartie. 



Et dire, qu’il y a 2 ans, le maire a chassé le médecin qui voulait s’installer dans notre village. Les accords passés avec l’ancienne municipalité n’avaient plus aucune valeur pour la nouvelle équipe qui souhaitait renégocier les conditions de son installation. Et dans les semaines qui ont suivi, le premier magistrat  proclamait qu’il avait rencontré 4 médecins prêts à s’installer et qu’il n’y aurait aucun problème pour trouver un professionnel du monde médical pour notre commune. 

Bulletin municipal Août 2014

Deux ans après, on voit le résultat.  Nous avions la perle rare : un docteur traumatologue motivé et décidé à s’installer et à travailler à l’année aux Contamines, et pour de basses raisons politiciennes, l’équipe municipale l’a laissé échapper. Une telle occasion se reproduira–t-elle de sitôt ? Le contrat était en cours de finalisation entre l’ancienne municipalité et le traumatologue. La nouvelle équipe n’avait plus qu’à l'entériner pour que le village ne soit pas à la veille de devenir un désert médical. Mais bien sûr, il valait mieux détruire ce qui avait été préparé en amont quitte à se trouver dans la situation désastreuse actuelle. Il y a fort à parier que le maire reporte encore la responsabilité de cet échec sur l’ancienne municipalité, deux ans après son départ ! 

Et qu’avons-nous entendu au sujet du cabinet médical des Loyers : une occupation engagée illégalement, de l’argent publique jeté par les fenêtres, une gestion du dossier lamentable,… et à chaque fois que le sujet était évoqué le coût des travaux nécessaires pour moderniser le local montait en flèche. Une fois c’était 250 000 euros, puis 300 000 euros, et enfin 400 000 euros !!! Quelle inflation sans limite dans les paroles du maire ! Et toujours ce recours a la démagogie pour faire passer des couleuvres : 

Aujourd'hui, nous pouvons comparer les véritables chiffres.
- Pour le cabinet médical des Loyers, le montant dépensé devait s’élever à 220 000 euros pour le rachat du local + 27 000 euros pour les aménagements intérieurs + 37 000 euros pour la modernisation de l’appareil de radiographie, soit un total de 284 000 euros. 
- Pour le nouveau cabinet médical, il nous a suffit de faire le total des dépenses dans les documents comptables de la commune de 2015 que nous avons si difficilement pu obtenir. En lisant le résultat de cette addition, nous avons compris pourquoi l’adjoint aux finances mettait tant de mauvaise volonté pour nous les communiquer.  La somme totale des travaux s’élève à 347 000 euros. A cette somme, on pourrait ajouter la valeur du local communal  de 120 m² qui a été sacrifié pour créer ce cabinet. Il n’y avait pas de quoi pavoiser lors de la présentation du bilan 2015 au sujet des diverses réalisations de l’an dernier : une patinoire provisoire, des locaux de l’OT non finis et un cabinet médical vide.



Pour rappel, le maire estimait le coût de ces travaux à 200 000 euros et il ajoutait « on va peut-être dépasser ». Voilà de sacrés dépassements !!! A l’époque, il n’hésitait pas à comparer cette estimation des coûts à ceux nécessaires pour le cabinet des Loyers qu’il ne manquait pas de gonfler exagérément. Nous avons même entendu de sa bouche le chiffre de 600 000 euros ! Que de manipulations pour faire passer en force ses idées…. Maintenant la comparaison est moins avantageuse pour lui et c’est sans doute la raison pour laquelle le silence se fait sur ce sujet. Le résultat est sans appel : entre un cabinet médical qui aurait coûté 284 000 euros avec un médecin en cours d’installation et un cabinet aménagé pour 347 000 euros et désespérément vide, il n’y a pas photo.  Quel bel exemple d’une bonne gestion communale !!!



Dans ce dossier, on peut aujourd'hui affirmer qu’il n’y a que des perdants : les contribuables qui voient l’argent public dépensé inutilement, les habitants et les touristes des Contamines qui attendent toujours l’arrivée d’un nouveau traumatologue et une équipe municipale qui doit relancer des recherches pour trouver un médecin. Le maire a déjà dépensé en publications et annonces diverses la modique somme de 4 815 euros, uniquement sur l’année 2015, et ceci sans compter cette dernière parution du mois de mai. Espérons que cette fois-ci, l’autorisation de pratiquer fera partie des critères retenus pour la sélection et que ce gaspillage d’argent public prendra fin.

A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

Vous pouvez partager ce lien avec vos familles, vos proches, vos amis, vos voisins,...
Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com

lundi 2 mai 2016

Parc de loisirs : qui s’y colle ?

Nous terminons notre compte-rendu du conseil municipal du 10 Avril en abordant les délibérations qui concernent le parc de loisirs du Pontet.



Rappel des faits : la commune, via l’EPIC, a décidé de se désengager de la gestion de certaines activités (tennis, mini-golf et pédalos) et elle est partie à la recherche de partenaires privés prêts à s’occuper de ces équipements. En début d’année, des appels d’offres avaient été lancés afin de trouver des candidats prêts à s’engager dans des Délégations de Service Public (DSP). En recevant la convocation pour ce conseil, nous avons appris le nom de la personne retenue au terme de la procédure. Il s’agit de Rodolphe Hervé qui a proposé de reprendre les 3 activités. Celui-ci a travaillé dans le parc pendant 5 ans. Il s’occupait des stages de tennis proposés durant tout l’été, sous l’enseigne de sa société NAOPI, en collaboration avec la municipalité précédente et les partenaires locaux. En effet, les stages amenaient du monde sur le parc, dans les commerces et dans les restaurants, particulièrement dans celui du Club House. De plus, les stagiaires étaient logés dans des centres de vacances ou en famille, dans des appartements.



Mais 2 jours avant le conseil, nous avons reçu de nouveaux documents de la mairie, un changement de dernière minute était intervenu : le candidat retenu était finalement la SARL Tennis Sports et Loisirs en remplacement de Rodolphe Hervé. Lors de la séance, nous avons interrogé le maire pour comprendre les derniers rebondissements de cette affaire. Pourquoi le candidat qui avait postulé, et avait été sélectionné a finalement préféré renoncer ? La réponse du maire a été : « La personne qui avait répondu à l'appel d'offre s'est finalement désistée, elle a d'autres activités sur Divonne et au dernier moment elle a dit "je reste sur Divonne, je ne viens pas aux Contamines" ». Ces explications sont loin de nous avoir convaincus. Comment un candidat qui connait parfaitement le parc de Loisirs, les personnes qui y travaillent, qui a répondu aux appels d’offre, renoncerait pour des raisons aussi illogiques ? Comment, après avoir fidélisé une clientèle ce candidat évident abandonne ce projet ? Il a d’autres activités à Divonne, il le savait au moment où il a postulé et a déjà travaillé sur les 2 sites. Il n’y a pas eu de changement dans les activités de sa société qui aurait pu l’inciter à renoncer à ce projet dont il maîtrise déjà parfaitement bien la gestion.

Pour en savoir plus et comme l’expérience nous a montré à plusieurs reprises qu’il peut y avoir un écart important  entre les affirmations du maire en réunion du conseil et les faits, nous avons contacté directement cette personne pour recueillir sa version. Et celle-ci diffère par rapport à celle du maire. Rodolphe Hervé nous a expliqué que "sa décision d’arrêter son parcours au sein du parc de loisirs des Contamines n’est pas due à son emploi du temps chargé, elle est tout simplement issue d’une réflexion portant sur les motivations qu’il pouvait avoir à travailler pour ou avec des gens qui disent quelque chose un jour et le contraire le lendemain. Il a ajouté que des propositions lui avaient été faites, il avait donné son accord mais à partir du mois de février 2016, la règle du jeu avait changé". En ayant connaissance de ces informations, on peut davantage comprendre sa décision…



Une question a ensuite été posée pour connaitre l’avenir du tournoi de tennis féminin organisé chaque été. La 20ème édition aura-t-elle lieu ? Le maire a expliqué être en discussion depuis un long moment avec Cendrine Dominguez Il a ajouté « Ses enfants n’ont plus la volonté de poursuivre le tournoi. Cette année, le tournoi risque d’être gelé. Il faut que la famille Dominguez décide si elle veut poursuivre dans cette voie. La décision ne nous appartient pas. C’est dommage car c’était les 20 ans. » 



Nous avons pu obtenir des informations complémentaires à ce sujet. Il s’avère que des raisons techniques empêchent l’organisation du tournoi cet été. En effet, des travaux sont prévus dans le restaurant du Parc de Loisirs. Une partie du bâtiment qui était jusqu'alors réservée à l’activité tennis  va être supprimée. Or pour accueillir un événement sportif comme le tournoi des Contamines, les organisateurs doivent respecter un cahier des charges drastique qui définit de manière précise tous les éléments liés à cette compétition: vestiaires pour les joueuses, conditions des tests anti-dopage, un espace pour les juges-arbitres, une salle pour le kiné, une salle de repos… Les modifications en cours dans le bâtiment ne permettent plus de respecter ce cahier des charges. Les organisateurs du tournoi ont alerté la mairie sur cette situation mais les réponses obtenues n’ont pas été satisfaisantes. Par exemple, des algécos ont été proposés pour remplacer les vestiaires des joueuses. Cela ne rentre pas du tout dans les conditions d’accueil d’un tournoi de tennis international. L’annulation de l’édition 2016 de cet événement des étés contaminards vient donc de cette impossibilité à respecter le cahier des charges demandé par la fédération française de tennis. 

Les explications données par le maire étaient donc très incomplètes voire parfaitement hors sujet. Les décisions prises par l’équipe municipale pour réaménager le restaurant du parc ont des conséquences lourdes sur l’activité tennis et plus particulièrement sur les conditions d’organisation du tournoi. Nous comprenons le choix des organisateurs d’annuler cette 20ème édition. Peut être que cet événement majeur dans les animations estivales du village reviendra un jour aux Contamines….



La DSP pour le restaurant du parc était aussi soumise au vote des conseillers.  Aucun candidat n’a répondu à l’appel d’offre. Cela ne nous surprend pas le moins du monde : les conditions proposées avaient de quoi repousser les plus enthousiastes. Selon le cahier des charges à respecter le délégataire devait s’engager, entre autres choses, sur « un projet de modernisation des locaux du restaurant et à investir, sur la durée du contrat, les moyens financiers et humains nécessaires à la modernisation des locaux ». C’est plus un investisseur qu’un restaurateur qui était recherché, doublé d’un paysagiste. En effet dans le cahier des charges, il lui est demandé d’entretenir les espaces verts : le délégataire sera tenu de procéder à l’entretien courant (fauches, détritus,…) du terrain mis à disposition par la commune. Qui serait assez fou pour investir des sommes importantes dans un établissement public qui ne lui appartiendra jamais ? Le maire trouve ça normal : lui-même a engagé l’argent de la collectivité dans la création de la maison du Tour du Mont Blanc dans l’ancienne gare EDF à Notre-Dame de la Gorge. Ce bâtiment reviendra à terme à EDF, une société privée.

Faute de candidat, et afin de pouvoir assurer l’ouverture cet été, c’est finalement l’EPIC qui va gérer le restaurant. La situation devient quasiment comique : on nous explique que ce n’est pas le rôle de l’EPIC de s’occuper des tennis, du mini-golf et des pédalos, et en fin d’opération elle se retrouve à devoir gérer un restaurant. Et la cerise sur le gâteau, c’est que l’EPIC devient investisseur pour la commune, avec l’argent de la commune, bien sûr…. 



Selon le contrat signé, cette structure va financer d’importants travaux de transformation du restaurant pour un montant global de 140 000 euros pendant les 7 années du contrat.  Les travaux annoncés sont : l’agrandissement  du restaurant par les vestiaires, la refonte des toilettes, le changement de mobilier et la création d’un jardin d’hiver avec une partie terrasse vers le terrain de foot. Des questions se posent : qui va faire les travaux du chalet ? Les employés communaux ? Un architecte du village va-t-il prendre en charge la maîtrise d’œuvre ? Un appel d’offres va-t-il être lancé pour ces améliorations ? Le bâtiment va-t-il être parfaitement isolé ? Avec un mode de chauffage adapté ? Ce bâtiment méritait une modernisation, mais le prix parait encore une fois assez élevé pour une mise au goût du jour comme l’a défini le maire.



Le directeur de l’EPIC nous a alors expliqué que des contacts avaient été pris avec des brasseurs qui ont accordé un prêt-brasseur, non sans avoir ironisé sur le manque de volonté d’investissement des professionnels de la restauration. Le prêt brasseur, comment ça marche ? Le distributeur de boissons va prêter une certaine somme en échange de l’engagement du restaurateur de se fournir chez lui. Mais le contrat brasseur n’a pas que des avantages, loin de là. Un bar-restaurant qui signe ce type de contrat est lié avec un seul et unique distributeur qui a une exclusivité totale et avec lequel il devient alors très difficile de négocier les prix. Ce type de contrat a été interdit chez nos voisins anglais car il mettait en péril les brasseries artisanales et faisait exploser les tarifs. On peut parier que l’été prochain, au restaurant du parc, les tarifs des consommations vont  connaitre une forte hausse, qui vont venir s’ajouter à celles des activités du parc. Et là encore, ce sont les touristes qui vont trinquer. 

Le maire a alors cru bon d’ajouter « on compte sur vous, cet été il va falloir consommer de la bière en grande quantité car les remboursements dépendront du niveau des consommations au bar du Pontet. Plus il y aura d’hectolitres de bière vendus plus le remboursement sera allégé pour l’EPIC ». Sans commentaire…



A bientôt pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud

Vous pouvez partager ce lien avec vos familles, vos proches, vos amis, vos voisins,...
Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com