lundi 15 janvier 2018

Centre : le miroir aux alouettes

Le 14 décembre 2017, le permis de construire du projet immobilier dans le centre a été accordé par la commune. Cette date vient s’ajouter à toutes les précédentes qui ont marqué ce dossier rocambolesque. 




Rappel :
  • Courant 2015 : un appel à projet est lancé par la municipalité pour trouver des opérateurs  prêts à investir pour créer un ensemble immobilier au cœur de notre village
  • Fin 2015 : 3 candidats sont retenus
  • Avril 2016 : présentation orale des 3 projets
  • 1er juin 2016 : Quanim Escrim annonce sur internet avoir remporté l’appel à projet
  • 7 juin 2016 : le jury se réunit pour choisir le lauréat
  • 21 juin 2016 : le conseil entérine la décision. L’appel à projet est remporté, quelle surprise, par … Quanim Escrim
  • 1er décembre 2016 : Quanim Escrim dépose un permis de construire
  • 7 décembre 2016 : début de l’enquête publique pour la modification du POS dans le centre
  • Mars 2017 : le commissaire enquêteur émet un avis défavorable à cette modification
  • Avril 2017 : Quanim Escrim retire son permis de construire
  • Juin 2017 : réunion publique de présentation du projet immobilier
  • 21 juillet 2017 : Quanim Escrim dépose un nouveau permis de construire
  • 9 novembre 2017 : le nouveau PLU est adopté, création de la zone UH1
  • 14 décembre 2017 : permis accordé.


Fin décembre, nous nous sommes rendus en mairie pour consulter le dossier complet rassemblant toutes les pièces de ce projet. Enfin nous pouvions savoir à quoi allait ressembler ce projet immobilier. Et nous n’avons pas été déçus !!! Malheureusement. Le plan où sont représentées les 2 façades principale résume bien le projet : un bloc massif dont le but est de remplir au maximum la surface disponible. Pas un seul espace de respiration, ni pour les yeux, ni pour la nature : du bétonnage jusqu’aux limites !


La façade coté place et la façade côté parking


Notre premier point à examiner était la hauteur prévue des immeubles. La zone UH1 autorise de s’élever à 21 mètres. Et bien, les immeubles monteront effectivement jusqu’à 21 mètres, du côté du parking. Il ne faut pas perdre le moindre centimètre. Du côté de la place, les plans indiquent 16 m 44. Pourtant dans le hors-série distribué à grand frais par la mairie cet été, il était indiqué « Un choix de limitation des hauteurs côté place à 15m 66 au plus haut point ». L’immeuble a grandi de 80 cm en 6 mois !!! Décidément on ne peut pas faire confiance aux écrits de cette équipe municipale.


Extrait Hors série Centre


Dans les plans.

Et ce n’est pas le seul changement important : il était noté dans le document paru cet été « 4 commerces représentant une surface commerciale de 470 m² ». Et non, c’est totalement faux. Sur les plans on trouve la surface précise de chaque commerce. La somme ne fait pas 470 mais seulement 355m². 115m² de différence, ce n’est pas rien. Il faut dire que l’un des 4 locaux ne mesure que 16m². Et oui 4m sur 4m. Quelle activité commerciale peut se contenter de 16 m² ?






Un hôtel de 30 chambres était annoncé. On a vérifié : les 30 chambres sont là. Elles font à peu près 24 m² chacune et se répartissent entre le niveau -1 (avec vue magnifique sur le parking) et le 3ème étage. Certaines chambres auront les bureaux de l’ESF comme vis-à-vis très proche ou le muret de soutien de la place (sous le sapin)…. Jolie vue… Nous avons été très étonnés de découvrir 5 chambres au rez-de-chaussée, en face de l’entrée. Cet hôtel ne comprend pas de restaurant (il ne faut sans doute pas concurrencer ceux qui existent…) ni même la moindre salle de réception, ni salon pour la clientèle. Où seront servis les petits déjeuners ? A la Bérangère ? Il y a bien une salle dans la résidence de tourisme juste à côté mais l’accès ressemble à un labyrinthe. De même, l’accès à la piscine et au centre de soin semble très compliqué depuis les chambres d’hôtel. Verrons-nous des personnes en peignoir sur la place du village ?


Jeu du labyrinthe : comment passer des chambres au salon ?

Tout cela est étonnant si l'on considère que le projet prévoit la réalisation d'un hôtel classé 4 étoiles. La clientèle habituée à ce standing risque d’être perturbée.  Cet établissement sera-t-il réellement classé dans cette catégorie ? On peut se poser la question. Nous avons parcourus les documents du dossier, nous n’avons trouvé aucune mention des 4 étoiles à part sur le croquis de la façade de l’hôtel. En revanche, sur l’attestation de contrôle technique / « prise en compte au stade de la conception des règles parasismiques », il est noté « Résidence de tourisme avec hôtel 3 étoiles et commerces ».  Cela n’est pas très clair…

Passons à la résidence de tourisme. On trouve les 72 appartements annoncés. Ils se décomposent en 2 T1, 4 T2, 62 T3, 2 T4 et 2 T5 qui s’étalent entre le niveau -1 et le 4ème étage. Tous disposent d’un balcon avec une vue sur la montagne ou … directement sur les autres appartements. Ce projet immobilier, basé sur la volonté de privilégier  la quantité et non la qualité, se distingue par un nombre important d’appartements en vis-à-vis. La palme revient aux appartements situés au Nord Est du bâtiment B. D’un côté, les occupants auront une vue sur l’appartement du bâtiment A situé à 6,5 mètres du leur et de l’autre, l’appartement du bâtiment C à 7m. Cette proximité aura au moins l’avantage de créer des liens ! Et c'est identique sur les 4 étages. Et pour  améliorer le confort, ces personnes pourront profiter de la vue sur les voitures qui défileront pour se rendre juste en dessous, au parking. Sans oublier de l’autre côté, les piétons se dirigeant vers le chemin du Cruey.  




De plus, depuis ces appartements, il faudra se passer de la vue sur les montagnes. Quant à l’ensoleillement, il sera inexistant. Le dossier contient une représentation des immeubles vue depuis l’église. Le bâtiment B semble complètement caché du soleil.  Les Contamines, grise mine pour ceux qui seront logés là !!! Il ne faut pas oublier que ces 72 appartements doivent être vendus à des particuliers qui mettront leur bien en location pendant 20 ans puis pourront le récupérer. On peut aisément penser que ces appartements en vis-à-vis auront du mal à trouver des acquéreurs.


On voit à peine le bâtiment B derrière le bâtiment C. Que verrons les occupants de ces appartements ?

Fin décembre, des affiches sont apparues sur les vitrines de certains commerces pour soutenir ce projet. Le « Nous, commerçants et socio professionnels des Contamines-Montjoie » semble bien présomptueux. Que représente ce « nous » ? Pas grand monde si on se fie aux 4 ou 5 affiches placardées ici et là.  Ce document présente ce projet d’une manière bien particulière. Le but est clairement de manipuler l’information.

Du côté des illustrations, la représentation du projet immobilier est presque risible. Ainsi l’hôtel avec ces 4 niveaux semble à peine plus haut que la mairie. 2 étages de l’hôtel mesurent autant qu’un étage de la mairie. Nous ne connaissons pas la hauteur exacte de l’hôtel de ville, mais avec son rez-de-chaussée et les 2 étages, elle doit atteindre environ 10 ou 11 mètres. L’hôtel mesurera environ 15 mètres.  Le message est clair : les gens doivent absolument  croire que l’immeuble ne sera pas très haut et ne cachera pas le Mont Joly. Mais pour ressortir comme le montre le dessin, il faudrait que celui-ci gagne 1 000 mètres d’altitude et soit presqu’aussi haut que les Dômes de Miage. 




Le texte est du même acabit. Tout est enjolivé pour faire rêver des personnes crédules. Près de 500 lits chauds ouverts à l’année sont annoncés. 458 lits pour être précis et à l’année, sans doute pas. La convention signée entre la commune et le promoteur précise que l’hôtel et la résidence seront ouverts au public au minimum aux mêmes dates que celles du domaine skiable en hiver et du 15 juin au 15 septembre en été. Cela fait 210 jours par an. Rien ne garantit que ces établissements soient ouverts plus longtemps dans l’année.

En dessous, il est indiqué que cela représente 90 000 nuitées par an. D’où sort ce chiffre ? Nous avons fait un petit calcul. 90 000 nuitées sur 210 jours, cela donne 428 personnes par jour. Pour atteindre ces 90 000 nuitées, il faudra donc que chaque jour de décembre à avril et du 15 juin au 15 septembre, les 2 établissements soient quasiment complets. Et quand on dit complet, c’est vraiment complet : 10 personnes dans les T5, 8 dans les T4 et 6 dans les T3. Cela veut dire tous les couchages occupés (chambres + salon). Nous ne savons pas quelle est l’occupation moyenne des résidences de tourisme, mais ce chiffre de 90 000 semble pour le moins difficile à atteindre. Il s’agit du nombre lié à la capacité maximum. Quelle sera la réalité ? Du coup, les 10 millions de retombées économiques avancés pour la station semblent bien hasardeux et hypothétiques. On peut toujours espérer de tels résultats mais ces chiffres nous en rappellent d’autres : ceux qui avaient été annoncés lors de la création de l’EPIC par exemple avec une centrale de réservation qui devait voir son chiffre d’affaire augmenter de 30% en 2 ans….





Mais ceux qui ont pondu ces chiffres auraient dû être plus attentifs : ils mettent en lumière un problème majeur de ce projet immobilier : les places de parking. Il est écrit « 119 stationnements couverts et toutes les places de parkings conservées » (les fameuses 72). Si l’hôtel et la résidence sont remplis au maximum pour atteindre les 90 000 nuitées, cela va être une véritable galère dans le centre. Les 8 personnes des T4 ou les 10 personnes des T5 ne rentrent pas dans une voiture. Combien de véhicules seront-ils nécessaires pour les 6 personnes des 62 T3 ? Si l'on ajoute les 30 voitures correspondant aux 30 chambres de l’hôtel, on voit que les 119 places ne suffiront pas pour garer toutes les voitures. Et où iront celles qui ne trouveront pas de place dans le parking couvert ? Logiquement sur les places publiques. 

Si l'on ajoute les véhicules liés aux 20 emplois créés, comme promis sur ces affiches, combien de places restera –t-il réellement pour tous ceux qui souhaiteront stationner dans le centre ? Cela ressemble plus à une promesse de casse-tête qu’à une résolution de problème. Même si les nuitées n’atteignent pas les sommets promis par ces affiches, les places de parking couverts ne répondront pas la demande des occupants de l’hôtel et de la résidence… 




Il résulte de tout cela que le nombre de places de parking est totalement insuffisant pour la capacité de l’hôtel et de la résidence de tourisme et le village sera confronté à un problème de saturation de voiture dans le centre encore plus important et indirectement d'une mise en danger des piétons. Si on nous assure au contraire que le nombre de places de parking répondra aux besoins, cela veut dire que ces établissements seront rarement remplis. Du coup, les retombées pour la station doivent être largement revues à la baisse. C’est le serpent qui se mord la queue…

Pour terminer, on peut s’interroger sur le sérieux de la phrase « une place du centre rénovée accueillante et moderne ». Il faut vraiment être mal informé pour écrire cela. Ce projet immobilier est tout sauf un aménagement du centre. La place en est le symbole. Si on enlève la partie réservée au stationnement des voitures comme on le voit sur le dessin du projet et  l’espace qui sera réservé aux d’entrée et sorties des commerces, de la résidence et de l’hôtel, que restera –t-il ? En tous cas, pas une place rénovée, accueillante et moderne. Au mieux, un passage autour de la fontaine. La place du village n’entre pas dans ce projet immobilier du centre : à aucun moment il n’est question d’investissement pour une nouvelle configuration de celle-ci. 




Pour en savoir plus sur ce projet qui risque malheureusement de changer l’aspect de notre village et pour ne pas se laisser manipuler, il suffit d’aller consulter le dossier en mairie. Ce n’est pas compliqué, tout le monde peut le demander à l’accueil. Les constructions devront correspondre en tout point à ce permis. La réalité est bien différente des croquis trompeurs et des chiffres abracadabrantesques qui ressemblent plus à des brèves de comptoirs qu’au dossier du permis accordé en mairie.



Rendez-vous le  31 janvier pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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Pour nous contacter : notre adresse e-mail : lavigieduconseil@gmail.com


Le compteur des visites est, ce lundi 15 Janvier, à 199 897

lundi 1 janvier 2018

Adieu 2017, bonjour 2018

Avant de rentrer totalement dans la nouvelle année, nous jetons un dernier coup d’œil sur 2017, une année encore riche en rebondissements et en surprises du côté de la mairie des Contamines.

Janvier
  • Le Directeur Général des Services a été très gâté par le Père Noël : grand appartement de fonction occupé gratuitement et attribution d’un beau véhicule de fonction utilisable 365 jours par an avec essence et assurance payées par la commune.

  • Pic de pollution dans la vallée de l’Arve : silence étrange du maire des Contamines qui est aussi président de la commission « santé et environnement » de la Communauté de Commune. Ayant  rencontré depuis, Ségolène Royal et Nicolas Hulot, il veut faire croire qu’il est devenu un grand défenseur de la planète.
  • Nouveau cafouillage autour de la taxe de séjour : celle-ci repasse au paiement au réel à partir du 1er janvier 2017. Mais l’EPIC se mélange les pinceaux et réclame aux propriétaires la taxe pour les dernières semaines de décembre. Mais décembre 2016, c’est avant le 1er janvier 2017 : la taxe au réel ne peut pas s’appliquer !!!


Février 
  • Vote des tarifs publics pour 2017. Nous notons que certains sont absents de la liste (espace animation, cabinet médical, certaines terrasses de restaurants…). Après nous avoir affirmé le contraire, l’équipe municipale admet qu’il manque des tarifs et que ceux-ci seront votés lors d’un prochain conseil. Un an après, on attend toujours. 
  • La boucherie est fermée pendant l’hiver 2017. Et elle n’a jamais été ouverte depuis. Quelle en est la raison ? Mystère. Pourtant rien n’empêchait ce service de proximité de proposer des produits à la clientèle. Les vitrines de ce bâtiment communal servent à exposer des tableaux. Un énorme gâchis…


Mars
  • La réorganisation pour ne pas dire « désorganisation » des Services Techniques continue. Une annonce parait pour recruter un adjoint au Directeur des Services Techniques.  Mais finalement aucun nouvel agent n’a été recruté.  Après une incompréhensible mise au placard de plusieurs mois, Yann Roch-Dupland responsable du centre technique quittera son emploi ce 6 janvier 2018. Toute l’organisation des équipes a été revue : création d’un travail en équipes réparties sur l’ensemble de la semaine, séparation du personnel en pôles et suppression du paiement des heures supplémentaires qui doivent être récupérées immédiatement.

  • Enfin un conseil après 3 mois sans réunion. Arrivée d’Alain Dugit comme nouveau conseiller municipal de la majorité.
  • En lisant le compte-rendu du précédent conseil municipal, nous découvrons que des modifications ont été effectuées dans le texte des délibérations votées  fin décembre.  


Avril 
  • Avis défavorable du commissaire enquêteur pour la modification du POS du centre du village après l’enquête publique de fin d’année 2016.


  • Retrait du permis de construire pour le projet immobilier du centre.
  • Vote du budget 2017
  • Présentation finale du futur PLU. 20 hectares de terrains constructibles doivent disparaître. La phase de concertation est zappée : une semaine après la présentation publique, le projet est validé par le conseil municipal. 


Mai  / juin
  • Vote d’une convention entre la commune et la SECMH, une convention revue et modifiée pendant l’été et finalement « re-votée » en novembre.
  • Malgré une avant-saison sous un temps magnifique, l’EPIC Contamines Tourisme semble endormi : réduction des horaires d’ouverture, aucune animation, site internet en sommeil, restaurant du parc de loisirs fermé,…. Le calme avant la tempête….


Juillet 
  • Conseil municipal du 6 juillet. Le maire annonce « On a un problème à l’EPIC ». Et oui, un très gros problème de 400 000 euros. Une erreur de TVA serait à l’origine de ce trou dans les finances. L’équipe municipale met directement en cause les services du Trésor Public.

  • Quelques jours plus tard, nous apprenons sur Radio Mont-Blanc que Christophe Gernigon, directeur de l’EPIC a été suspendu de ses fonctions.
  • Alors que la saison estivale a débuté, des travaux à l’entrée du village sont réalisés.
  • Lancement de l’enquête publique sur le futur PLU.


Août
  • Après un spécial « Centre du village », le maire fait son bilan de mi-mandat dans « La lettre du maire » envoyée à tous les habitants de la commune.  Mais plutôt que de s’intéresser au présent et à l’avenir, ces documents ne semblent avoir été rédigés  que pour critiquer les actions de l’ancienne municipalité et nous accuser, entre autres choses, de mettre en danger l’unité du village. La campagne électorale de 2020 est lancée…

  • Après un 14 juillet sans feu d’artifice,  la fête du 15 août à Notre-Dame touche le fond. Les habituels feux d’artifices sont remplacés par une version en images projetées sur les murs de l’église.  Les caisses de l’EPIC sont vides !!!


Septembre
  • Fin de l’enquête publique pour le PLU.  250 personnes sont venues rencontrer le commissaire enquêteur. 363 observations ont été écrites sur les registres.
  • Permis d’aménagement accordé pour la piste ski roue. Nous découvrons que le tracé de la future piste comprend le chemin du Praz. Celui-ci doit être aménagé et recouvert d’un revêtement pour le passage des skieurs.  Une pétition lancée contre ce projet recueille rapidement plus de 1000 signatures.




Octobre
  • Rapport du commissaire enquêteur : avis favorable pour le PLU avec 3 réserves et 27 recommandations.  Le projet est validé par le conseil municipal. La voie est ouverte pour le projet immobilier du centre qui pourra s’élever jusqu’à 21 mètres, pour la suppression de très nombreuses places de parkings au Pontet, pour la disparition de 20 hectares de terrains constructibles….


  • 3 conseils municipaux après 3 mois sans conseil.
  • Après 10 mois de patience et la saisine de la CADA, nous obtenons enfin les comptes publics de l’EPIC des années 2015 et 2016, comptes consultables par tous. Nous attendons encore ceux de l’année 2017.


Novembre 
  • Travaux dans le Bonnant pour le projet Hydro-électrique
  • Travaux de réseaux électriques dans le parc de loisirs.
  • Installation de panneaux de propagande à travers le village.


Décembre
  • Le permis pour le projet immobilier du centre est accordé le 14 décembre.
  • Nous avons enfin des nouvelles officielles du directeur de l’EPIC Contamines Tourisme. Après 4 mois de mise à pied, sa punition est renouvelée pour 6 mois. Ce qui l’amènera tranquillement à la fin de son contrat. Pendant ce temps-là, l’Office de Tourisme est dirigée par la compagne du DGS.
  • Nous avons reçu enfin des informations sur les comptes 2017 de l’EPIC. En février, cet organisme a contracté un emprunt de 350 000 euros qui s'ajoute à la subvention supplémentaire de 400 000 euros en juillet. Et comme cela ne suffit pas, la subvention pour 2018 a été majorée de 200 000 euros pour atteindre 1 700 000 euros.


  • Le rocambolesque épisode du sapin de Noël  de la place. Un premier est installé. Vu son allure et son état misérable, il devient la risée de tous les habitants. Il est alors remplacé en catastrophe le 21 décembre par une version un peu plus présentable. Un symbole représentatif de l’action de l’équipe municipale…
  • Depuis quelques jours on voit dans certains commerces des affiches porteuses de promesses bien semblables à celles du cabinet médical, de la gestion de l’EPIC…. Nous en reparlerons dans une prochaine parution.








«Ce n’est pas à nos gouvernements de nous dire comment être solidaires. C’est à nous de leur montrer la société que nous voulons. Ils comprendront.» 
Abbé Pierre

Cette année nous ne ferons pas de vœux pieux concernant l’équipe municipale : nous nous heurtons à un mur étanche et violent. La communication a été brutalement coupée dès avril 2014 par des paroles extrêmement virulentes de la part du premier édile, qu’il réitère à chaque conseil municipal et qu’il ressasse dans chacune de ses parutions propagandistes, avec une alternance de victimisation. Depuis lors, dans le village, le fossé n’a cessé de se creuser entre l’ensemble de la population et cette équipe municipale.

Nous tenons à vous remercier de la confiance dont vous nous honorez depuis 3 ans. Nous nous serions bien dispensés de devoir évoquer des situations périlleuses pour les Contamines. Pourtant nous gardons un espoir en l’avenir : nous croyons profondément à l’attachement des Contaminards et des résidents non permanents à leur commune et à sa spécificité de village de montagne.

Nous souhaitons un retour à la normalité et à la sérénité pour les habitants, pour les amoureux du village, pour l’ensemble des acteurs de notre belle vallée de Montjoie.

Nous souhaitons que les Contamines restent grâce à la volonté de chaque habitant et  chaque visiteur un beau village accueillant et généreux.

Nous souhaitons que les sites magnifiques du village soient protégés des constructions, du bétonnage et du goudronnage à tout va.

Nous souhaitons une longue vie sereine aux Contamines, village encore préservé mais en situation précaire.

Nous souhaitons voir revivre l’âme du village.


Ensemble, la route nous paraît moins longue. Allons encore plus loin... Pour 2018, ayons la force de croire en nos rêves, en nos envies, nous donnerons à nos projets un peu plus de nous-mêmes pour construire un futur meilleur.

«Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir» 
Confucius








Rendez-vous le  15 janvier pour de nouvelles infos.

Lydie Roch-Dupland et David Mermoud


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